Il est aux alentours de 6 heures samedi matin quand les quatre amis, après une soirée en boîte de nuit rentrent chez eux. Ils croisent un groupe de 3 personnes rue Montmailler et leur demandent une cigarette.
Trois jeunes ont été présentés, ce matin, devant le Parquet de Limoges pour des violences volontaires en réunion commises ce week-end. Un quatrième a été interpellé ce matin à 8 h. Il avait violemment frappé un groupe de trois personnes lui ayant refusé une cigarette. Une information judiciaire a été ouverte. L’enquête est désormais confiée à un juge
Il est aux alentours de 6 heures samedi matin quand les quatre amis, après une soirée en boîte de nuit rentrent chez eux. Ils croisent un groupe de 3 personnes rue Montmailler et leur demandent une cigarette. Les autres répondent qu’ils n’en ont pas. L’homme qui n’a toujours pas été identifié sort une bombe lacrymogène et les gaze avant que les trois autres ne se livrent à un déchaînement de violence inouï. Deux jeunes gens tombent à terre, se voient asséner des coups de pieds en pleine tête, des coups de poing. Dans la nuit, des cris retentissent.
Depuis sa fenêtre, un voisin regarde par la fenêtre et assiste à la scène. Il appelle immédiatement la police de Limoges, laquelle intervient et interpelle trois des auteurs. Ces jeunes gens de 18 et 19 ans déjà connus des services de police, sont alors placés en garde à vue. Ils reconnaissent avoir été confrontés à une bagarre sans y avoir participé. Ils n’ont donné aucune indication pour permettre à la police d’identifier l’homme à la bombe lacrymogène. Leur garde à vue a été prolongée.
Selon la police, les auteurs comme les victimes âgées d’une vingtaine d’années n’étaient pas alcoolisés au moment des faits, ou très faiblement. L’une des victimes a eu trois dents cassées, une autre souffre de contusions. La dernière, celle qui avait refusé la cigarette est la plus amochée: ce jeune homme a été très touché au niveau du visage, notamment des lèvres.
Et cela arrive tout les jours j'en ai déjà été témoin